Présentation du franc CFA
Historique
le franc CFA est une monnaie coloniale et se défini comme le franc des colonies françaises d’Afrique et sa date de création officielle est le 26 décembre 1945 après la fin de la deuxième guerre mondiale.
Les pays membre
les pays qui consomment encore cette monnaie coloniale sont :
Mali, Sénégal, Niger, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Tchad, Togo, Benin Cameroun, Centrafrique, Congo, Guinée Equatoriale, Guinée Bissau, Gabon et les Comores
Ces pays ne peuvent rien faire économiquement sans la volonté de la France car c’est elle qui fabrique et contrôle la monnaie.
Lieu de creation
Le franc CFA que vous utilisez tous les jours est créé en France, dans la ville de Charmalières et non dans aucun des pays consommateurs.
Problematique
1)Pour chaque 100 francs de vente de coton, d’or, de café, d’uranium, de pétrole, de fer, d’arachide….etc. On donne à la France 50 francs (la moitié) qu’elle garde dans son Trésor et aujourd’hui on a plus de 14.000 milliards qui dorment là-bas et qui pourraient boostés la croissance en chez nous. Exemple : construire des écoles, des centres de santé, faire des forages d’eau, construire des routes, vous fournir des engrais et matériels agricoles à bas prix et beaucoup d’autres.
On continu toujours de payer l’impôt colonial à la France, voilà la vérité.
La France garde cette somme sous le prétexte fallacieux de garantir la monnaie FCFA. En réalité elle se finance avec et cumule des intérêts en prêtant cet argent, voilà une autre vérité.
2) La libre circulation des capitaux entre la France et les pays de la zone franc est un des principes de fonctionnement de la monnaie coloniale et elle :
- facilite les investissements français et européens en Afrique
- le rapatriement des capitaux, et l’importation par la France des matières premières,
- bloque les échanges entre pays africains (le FCFA de l’Afrique de l’Ouest ne peut pas être consommé en Afrique centrale vice versa. Il faut les convertir en devises étrangères Euro, Dollar…)
- favorisent également l’évasion des capitaux africains de l’Afrique vers la France
Les entreprises françaises (Total, Bolloré, Orange, Areva, Sofitel Hôtel…etc) inondent les pays de la zone CFA, elles sont là par la bénédiction de nos autorités soumises à la France. Ces sociétés gagnent chaque année des milliards d’euro sur notre dos à travers le franc CFA.
L’intervention militaire de la France dans nos pays ce fait pour la sauvegarde des intérêts de ces sociétés et non pour notre sécurité, voilà la vérité.
A travers l’usage du franc CFA la France s’enrichit tous les jours et nos pays s’appauvrissent tous les jours. Les sociétés collectent notre argent et envoient en France comme elles veulent sans problèmes.
Nous devons encouragés nos propres sociétés en achetant leurs produits et l’argent restera chez nous en Afrique.
3) Dans les banques centrales africaines de la zone CFA (BCEAO, BEAC, BCC) on constate la présence d’administrateurs français siègent aux Conseils d’administration.
Ces français ont un droit de veto lors de la prise de décisions. Le pouvoir de la France dans ces institutions est trop considérable. C’est pour vous dire que l’argent que nous utilisons tous les jours ne nous appartient pas. Il n’y a pas un seul africain qui siège dans la Banque de France ou dans la Banque Centrale Européenne.
La colonisation monétaire doit désormais prendre fin. A l’Afrique aux africains et à l’Europe les européens.
Chaque année, chaque pays de la zone doit informer la France sur la quantité de ses exportations et de ses importations et si la France n’est pas d’accord le pays n’aura pas ce qu’il a besoin. Notre développement est systématiquement contrôlé par la France et elle ne voudra jamais nous laisser se développer.
Nos frères, nos soeurs et nos enfants ne doivent plus mourir dans la mer. Avec la fin du pillage de l’Afrique, elle se développera et nourrira tous ses enfants.
Le FCFA n’appartient pas aux africains il appartient à la France et à la communauté européenne. Comme des anciennes colonies et des anciens esclaves la France nous a marchandés aux autres pays de l’Europe en 1999.
1 Euro = 655,985 francs CFA
Pour qu’un africain puisse avoir l’équivalent de la valeur d’un 1 Euro il doit travailler plus de 655 fois.
4) Banques Centrales africaines (BCEAO, BEAC et BCC). Ces dernières n’ont aucune existence juridique sur le marché international des changes où se décide le sort des Africains, la France étant statutairement autorisée à représenter et à « défendre » les pays de la zone, et ce, parce que les dirigeants africains se montrent encore, malgré leur indépendance politique vieille de plusieurs décennies, immatures et incapables de défendre directement leur propre monnaie sur le marché international des changes.
Le fonctionnement des comptes d’opérations (compte d’impôt colonial) institutionnalise (l’octroi à la France des 50% des devises) donc l’infantilisation chronique et la déresponsabilisation conséquente des peuples africains. Un tel système monétaire ne concourt en rien à l’éveil des consciences africaines. Or, sans cet éveil de conscience, aucun décollage économique sérieux ne peut être envisagé en Afrique de la zone franc CFA destinée à être dévastée par la bombe monétaire européenne.
5) Notre pauvreté s’aggrave avec l’ascension de l’euro qui emporte sur sa trajectoire ascendante le Franc CFA ! Notre pauvreté se perpétue par la violence silencieuse et inouïe du franc CFA dont l’arrimage à l’euro est une redoutable arme de destruction donnée à la France et aux Européens pour continuer à détruire méthodiquement les pays de la zone.
Avec l’Euro qui permet à l’Europe entière de se substituer à la France dans la gestion des pays de la zone (via le F CFA), les dévaluations répétitives du F CFA sont inévitables. Parce que les pays de la zone ne seront pas toujours capables de remplir les critères draconiens de convergence définis par l’Europe en fonction des réalités politiques et socio-économiques vécues au quotidien par les Européens (et non pas par les Africains). Au total, l’Union Européenne s’est donné objectivement ce très efficace outil qui consiste à dévaluer à tout moment le F CFA.
Les dévaluations à répétition du F CFA ainsi institutionnalisées par le mécanisme de fonctionnement des comptes d’opération seront, pour l’Europe comme pour la France naguère, une technique avancée d’acquisition à vil prix des matières premières africaines qu’elle désire. Cette méthode lui permettra de grossir artificiellement les dettes extérieures africaines libellées en Euro ou en toute autre devise forte. Par ce mécanisme retors de dévaluation du F CFA, la France et les autres membres de l’Union Européenne accroîtront davantage, avec la même quantité de devises fortes (Euro ou dollars), le volume des prêts convertis en F CFA et accordés aux pays de la zone dont l’esclavage financier se confirmera quotidiennement par le principe d’autonomisation de leurs dettes.
La dévaluation vous fait perdre la moitié de la valeur de votre argent comme vous avez été témoin en 1994. Et la capacité d’acquisition des matières premières à vil prix pour les occidentaux.
6) L’intégration subalterne des pays de la zone dans l’Union Européenne par le truchement de la France permet à l’Europe de couper, à travers les comptes d’opération (impôt colonial) qu’elle contrôle, les ressources financières à tout leader politique africain contestant sérieusement l’ordre politique et socio-économique établi par le Nord contre le Sud. Donc, en autorisant les PAZF à utiliser l’Euro par le biais du FCFA, l’Europe place sous sa direction les leaders africains présents et à venir. Elle se donne ainsi les moyens objectifs d’assurer la permanence de sa domination sur l’Afrique. Grâce au F CFA arrimé à l’Euro, l’Europe est sûre de détenir fermement le nerf des finances publiques des Etats africains sur lesquels elle continuera de faire main basse. Cela est d’autant plus vrai que l’usine qui fabrique les francs CFA se trouve sur le territoire de la France, à Chamalières. Cette ancienne puissance colonisatrice peut donc, en harmonie avec ses pairs européens, diminuer ou bloquer à tout moment la quantité de billets des francs CFA dont les Africains ont besoin pour faire fonctionner leurs économies. Le franc CFA se révèle ainsi comme un facteur de blocage structurel des ardeurs patriotiques ou nationalistes africaines par l’Europe. Les dirigeants africains ont donc totalement tort de se laisser séduire par leur intégration suicidaire à l’Union Economique et Monétaire d’Europe.
Conclusion:
Aujourd’hui, on a besoin de vous et de votre soutien pour mettre fin au colonialisme monétaire. Les colons nous tirent toujours les cornes à travers cette monnaie et cela doit finir et définitivement.
Après plus de 55 ans d’indépendance politique, nous pensons qu’il est grand temps d’avoir une monnaie commune pour assurer notre développement, personne ne fera l’Afrique à la place des africains.
Nous voulons une monnaie commune pour les pays qui utilisent déjà le franc CFA. D’autres pays peuvent les rejoindre dans cette quête.
La plupart de nos dirigeants sont sous influence de la France, ils nous volent et se soucient plutôt à la conservation de leurs fauteuils or la solution doit venir d’eux donc nous devons alors les forcer.
Si les politiciens viennent vous voir et sollicitent vos voix lors des élections, demandez les qu’est qu’ils pensent du FCFA, s’ils disent que c’est BON alors ne votez pas pour eux, ils sont complices des anciens colons.
Aussi ne brulons pas notre argent mais utilisons plutôt dans l’achat les produits de nos compatriotes pour enrichir nos pays.
Notre Mouvement vous fera parvenir d’autres informations sur le franc CFA, la bonne gouvernance et la conduite à tenir.
On reste entièrement à votre écoute et à venir à votre rencontre.
Merci pour votre temps d’écoute, la patrie ou la mort nous vaincrons.
Présentation complète du franc CFA
Reviewed by Afrique
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8/09/2018 01:18:00 PM
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