Voilà la liste des 9 présidents qui se sont succédés sur la tête de la république du Niger :
1) DIORI HAMANI
Hamani Diori, né le à Soudouré et mort le à Rabat, est un enseignant et un homme d'État nigérien. Figure de l'indépendance du pays. Premier président de la République en 1960, et l'un des artisans de la création de la Francophonie dont l'ACCT (Agence pour la coopération culturelle et technique) - actuelle Organisation internationale de la francophonie.
Issu de l'ethnie Djerma, il est le fils d'un fonctionnaire de santé publique dans l'administration coloniale française.
Après ses études de formation de professeur à l'École normale William Ponty (École normale fédérale de l'AOF), à Dakar au Sénégal, il travaille en tant que professeur dans les écoles régionales de son pays 1936-1938, puis fut instructeur de langue Zarma et Haoussa à l'Institut des études d'Outre-mer à Paris. Le , il épouse Aïssa Amadou, connue sous le surnom d'Aïchatou
2)SEYNI KOUNTCHE
Seyni Kountché, né le à Fandou et mort le à Paris, est un militaire et homme d'État nigérien. En 1974, il prend le pouvoir par un coup d'État et est chef de l'État de facto, avec le titre de président du Conseil militaire suprême jusqu'à à sa mort.
Issu de l'ethnie Zarma, appartenant à la famille princière Zarmakoy Tondikandie, Seyni Kountché est né à Damana Fandou, dans le département de Filingué. Comme beaucoup d’enfants de troupe de l'Afrique-Occidentale française (AOF). Après des études primaires à Filingué, il entre à treize ans à l'école de Kati au Mali en 1944, puis à celle de Saint-Louis du Sénégal.
Mahamadou Issoufou, né le 1er janvier 1952 à Dandadji, est un homme politique nigérien, président de la République depuis le . Issoufou était aussi jusqu'à cette date président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya).
Il appartient à l'ethnie haoussa. Ingénieur des mines, il est directeur national des Mines au ministère des Mines et de l'Industrie de 1980 à 1985 ; de 1985 à 1991, il occupe successivement les postes de secrétaire général, directeur des exploitations puis directeur technique de la Société des mines de l'Aïr (SOMAIR, filiale d'AREVA). Il en démissionne pour entamer une carrière politique
1) DIORI HAMANI
Hamani Diori, né le à Soudouré et mort le à Rabat, est un enseignant et un homme d'État nigérien. Figure de l'indépendance du pays. Premier président de la République en 1960, et l'un des artisans de la création de la Francophonie dont l'ACCT (Agence pour la coopération culturelle et technique) - actuelle Organisation internationale de la francophonie.
Issu de l'ethnie Djerma, il est le fils d'un fonctionnaire de santé publique dans l'administration coloniale française.
Après ses études de formation de professeur à l'École normale William Ponty (École normale fédérale de l'AOF), à Dakar au Sénégal, il travaille en tant que professeur dans les écoles régionales de son pays 1936-1938, puis fut instructeur de langue Zarma et Haoussa à l'Institut des études d'Outre-mer à Paris. Le , il épouse Aïssa Amadou, connue sous le surnom d'Aïchatou
2)SEYNI KOUNTCHE
Seyni Kountché, né le à Fandou et mort le à Paris, est un militaire et homme d'État nigérien. En 1974, il prend le pouvoir par un coup d'État et est chef de l'État de facto, avec le titre de président du Conseil militaire suprême jusqu'à à sa mort.
Issu de l'ethnie Zarma, appartenant à la famille princière Zarmakoy Tondikandie, Seyni Kountché est né à Damana Fandou, dans le département de Filingué. Comme beaucoup d’enfants de troupe de l'Afrique-Occidentale française (AOF). Après des études primaires à Filingué, il entre à treize ans à l'école de Kati au Mali en 1944, puis à celle de Saint-Louis du Sénégal.
Le 15 avril 1974, Kountché arrive au pouvoir par un coup d'État.Des tentatives de coups d'État marquent les cinq premières années du régime de Kountché, en août 1975, puis en mars 1976 et en octobre 1983.
3)ALI SAIBOU
né en 1940 et mort le , est un militaire et homme d'État nigérien. Il fut chef de l'État nigériendu 10 novembre 1987 au 27 mars 1993. Il est surnommé « l’homme de la décrispation »
Né à Dingajibanda en 1940, dans l'arrondissement de Ouallam, il est le cousin du général Seyni Kountché.
Il a été désigné par le Conseil militaire suprême pour succéder à Seyni Kountché, mort en 1987. Sa politique est très différente de celle de son prédécesseur. C'est l'« homme de la décrispation ».
4)MAHAMANE OUSMANE
Mahamane Ousmane est un homme politique nigérien né le 20 janvier 1950 à Zinder (Niger). Il a été le premier président de la République élu démocratiquement en 1993, renversé par un coup d'État en 1996.
Après avoir étudié l’économie monétaire et financière en France et au Canada, Mahamane Ousmane revient au Niger en 1980.
En janvier 1991, il fonde le parti politique Convention démocratique et sociale (CDS) d’aspiration social-démocrate. Le 27 mars 1993, au cours de la première élection démocratique, il est élu président de la République avec 55,42 % des voix face à Mamadou Tandja.
5)IBRAHIM BARE MAINASSARA
Ibrahim Baré Maïnassara (signifie « le victorieux », en langue haoussa), né le 9 mai 1949 à Maradi (Afrique-Occidentale française) et mort le 9 avril 1999 à Niamey, est un militaire de carrière nigérien, président de la République de 1996 à 1999. Il a mené en janvier 1996 le coup d'État de 1996 au Niger et pris la tête du Conseil de salut national, avant d'être tué dans un autre coup d'état trois ans plus tard.
Né en 1949 à Maradi (550 km à l'est de Niamey), il est haoussa (ethnie majoritaire au Niger et surtout présente au sud du pays, le long de la frontière avec le Nigeria) et fils d'un instituteur. Il fait des études primaires à Niamey, suivies d'une formation militaire à Madagascar et en France, avant de devenir en 1974, à l'âge de 25 ans, aide de camp du président Seyni Kountché, ayant participé au coup d'état qui l'a conduit au pouvoir
6)DAOUDA MALAM WANKE
Daouda Malam Wanké est un militaire nigérien, né le et mort le . Il fut chef de l'État en 1999 après un coup d'État.
Wanké est major de l'armée nigérienne quand il renverse le président Ibrahim Baré Maïnassara le . Le 11 avril, il se proclame président du Conseil de réconciliation nationale et est de facto chef de l'État. Daouda Malam Wanké promet de laisser le pouvoir aux civils après des élections.
7)MAMADOU TANDJA
Mamadou Tandja, né en 1938 à Maïné-Soroa, est un homme d'État et ancien lieutenant-colonel nigérien. Élu président de la République en et réélu en , il fait voter en 2009 un référendum qui prolonge son mandat de trois ans et lui permet de se représenter à nouveau.
À la suite de l'assassinat du général Baré en avril 1999 et la prise de pouvoir du commandant Daouda Malam Wanké, une nouvelle élection présidentielle sans fraude notable a lieu en novembre 1999. Tandja Mamadou y reçoit 32 % des voix au premier tour et bat l'ancien Premier ministre Mahamadou Issoufou au second tour avec 60 % des voix. Tandja Mamadou prend ses fonctions de président de la République le .
8)SALOU DJIBO
Salou Djibo, né le à Namaro dans la région de Tillabéry, est un militaire nigérien, chef d'escadron, « commandant de la compagnie d'appui de Niamey »
Issu de l'ethnie Djerma-Songhay, il a effectué sa formation d'officier à l'École des Forces armées de Bouaké en Côte d'Ivoire de 1995 à 1997. Il sort sous-lieutenant et appartient à la promotion Joseph Anoma de ladite école. Il a poursuivi sa formation militaire au Maroc et en Chine et avait servi dans les forces de l'ONU en République démocratique du Congo.
Il est à la tête du coup d'État du , qui renverse le président de la République Mamadou Tandja. Djibo est à la tête du Niger en qualité de président du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie depuis le
Mahamadou Issoufou, né le 1er janvier 1952 à Dandadji, est un homme politique nigérien, président de la République depuis le . Issoufou était aussi jusqu'à cette date président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya).
Il appartient à l'ethnie haoussa. Ingénieur des mines, il est directeur national des Mines au ministère des Mines et de l'Industrie de 1980 à 1985 ; de 1985 à 1991, il occupe successivement les postes de secrétaire général, directeur des exploitations puis directeur technique de la Société des mines de l'Aïr (SOMAIR, filiale d'AREVA). Il en démissionne pour entamer une carrière politique
Mahamadou Issoufou a été Premier ministre de 1993 à 1994, président de l'Assemblée nationale de 1995 à 1996, député à l'Assemblée nationale de 1999 à 2009 et fut également quatre fois candidat aux élections présidentielles à partir de 1993. Il est arrivé au deuxième tour en 1999 et en 2004 face à Mamadou Tandja, qui l'a battu. En 2011, il remporte le scrutin présidentiel avec 57,95 % des voix.
LES PRÉSIDENTS DU NIGER DE 1960 A NOS JOURS ?
Reviewed by Afrique
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9/23/2018 08:46:00 AM
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